LE PROJET ALQUEMIA DE RECOMPLETEMENT DES NAPPES A PARTIR DU DESALEMENT DE L'EAU DE MER NOTAMMENT POUR LA GRANDE MURAILLE VERTE

Publié le 18 Décembre 2020

Le projet de Grande Muraille verte a été rappelé lors du ONE PLANET SUMMIT de janvier 2021.

Le projet de recomplètement des nappes et de l'irrigation va être désormais développé pour l'Afrique mais également l'Europe et la France dont la problématique revient toujours.

Certaines réalités :

70% de la surface de la terre est couverte d'eau dont 97% d’eau salée, 

80% de l’utilisation de l’eau douce est employée par l’agriculture par pompage des rivières et des nappes, 

de plus en plus de régions sont touchées par le manque d’eau même en France qui est un des pays les plus riches d’Europe

il faut 3000 litres pour la ration quotidienne d’un être humain,

le pompage des nappes crée des affaissements de terrain

Les réflexions du PNUE et de l’ONUESCO peuvent aussi être applicables en France

Une solution d’intérêt général est plus facilement réalisable et plus éthique qu’une solution spécifique.  Il est possible de profiter de l’eau de mer comme substitut des nappes d’eau douce par reversion indirecte dans les cours d’eau ou par recomplétement indirect des nappes d’eau douce par gestion coordonnée régionale et nationale des eaux souterraines, des rivières, des lacs et des réservoirs et par refinancement national ou régional des installations par taxe agricole pour l’utilisation moyenne de l’eau.

La nappe d’eau souterraine qui imprègne les terrains perméables. Accessible par puit ou forage, elle peut avoir pour plancher une couche imperméable, être enfermée entre deux couches imperméables (captive) ou être limitée vers le haut par une surface dont le niveau varie en fonction des apports d ’eau, de la topographie et de la vitesse d’écoulement.

S'agissant des nappes phréatiques et de l'eau de mer

Le pompage des nappes d’eau douce provoque une intrusion de l’eau de mer dans les terres au voisinage des côtes et une pollution par salinisation; au voisinage de la mer, la nappe d’eau douce entre en contact et passe au dessous de la nappe souterraine d’eau salée ayant une moins grande densité en créant un courant; l’interface entre les deux masses d’eau se trouve à une profondeur de plus en plus grande à mesure que l’on s’éloigne de la mer et que le relief terrestre est plus élevé

S'agissant de la desalinisation de l’eau : plusieurs solution

  • distillation par obtention de vapeur ensuite refroidie
  • osmose inverse par forte pression pour obliger l’eau concentrée à traverser une membrane semi-perméable, de plus en plus utilisée, économique, pratique pour grande échelle
  • électrolyse par captage et échange d’ions pour reformer de l’eau déminéralisée; a remplacé la distillation, grand volume d’eau pure rapidement avec moins d’énergie
  • Phyto-oxydation par rayonnement ultra-violet; apparition de composés oxydants capables de détruire les micro-organismes

Réalités :

  • L’acheminement par pipeline est encore coûteux
  • Le sel pollue les nappes d’eau douce
  • le sel pollue les terres
  • l’arrosage par eau salée donne des aliments salés avec une pollution des sols et un impact sur la durée de vie des matériels
  • les sytèmes goutte à goutte sont plus coûteux mais plus efficaces que les rampes d’arrosage
  • l’infiltration ou l’évaporation soustraient l ’eau à une utilisation immédiat

Problèmes récurrents :

  • Utilisation des déchets :
    • vente du sel, dont récupération pour le bétail
  • besoins énergétiques
    • Panneaux photo voltaïques
    • éoliennes
    • batteries

Risques :

  • Salinisation des rivières par défaillance de la desalinisation
  • Le mélange des eaux peut provoquer l’invasion de faune étrangère d’où des dommages écologiques

Réglementations

  • irrigation au goutte à goutte
  • interdiction des tuyaux d’arrosage

 

 

LE PROJET ALQUEMIA DE RECOMPLETEMENT DES NAPPES A PARTIR DU DESALEMENT DE L'EAU DE MER NOTAMMENT POUR LA GRANDE MURAILLE VERTE

Rédigé par françois CHARLES

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article